Prendre soin de son niveau vibratoire de maman : mon expérience

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Dans cet article, je partage ici un texte écrit pour moi-même qui parle de charge mentale, de mon quotidien de maman, de stress, de pratiques spirituelles, de rituels et d’Être en chemin spirituel. J’évoque aussi à quel point ma pratique quotidienne m’apporte de la sérénité. C’est mon cadeau de début d’année, à toi qui lira ces lignes.

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Depuis plusieurs semaines maintenant j’expérimente le vide. La possibilité de vider ma coupe de tout l’ancien pour laisser de la place à du « vrai nouveau », du re-nouveau.

Jusqu’à présent j’avais conscience de devoir faire de la place. Mais, pour être honnête, je ne faisais que vider le trop plein et m’en contentais. Cela me rassurait. J’avais l’impression de faire le job tout en ne bousculant pas trop mes bonnes vieilles habitudes.

Oui mais voilà…. À un moment la coupe d’eau stagnante, ça commence à ne pas sentir très bon. Cela commence à se « voir » ou plutôt à se sentir. J’ai clairement eu cette impression ce début Novembre [2022]. Alors j’ai pris mon courage à deux mains et j’ai commencé accepter le vide, le rien.

Le rien « faire » pour Être.

Et que cela « suffise ». Ne plus chercher à ne pas être « ni trop » ni « pas assez ».

Et vous me croirez si vous voulez mais c’est clairement difficile. J’y reviendrai peut-être dans un prochain article.

Mais quel rapport avec le sujet de cet article me direz-vous ?

J’y viens …

Prendre conscience :
ce qui est vu n’est plus à voir…

Je suis un Être en recherche d’ascension spirituelle depuis l’enfance et en conscience depuis plus de 15 ans.

Je suis aussi la maman de Zélie, une magnifique petite fille de 8 ans ½ .

Pour ceux et celles qui ne me connaîtraient pas, je suis, à l’heure où j’écris ces lignes, maman solo en garde alternée depuis un peu plus d’un an. Et ces dernières semaines j’ai pris conscience de manière évidente qu’il y a une réelle différence, dans mon état d’Être, entre les semaines où je suis seule et les semaines où je suis avec ma fille.

Clairement être seule pour prendre soin de sa vibration c’est comme être bienveillant avec l’autre en étant ermite. Relativement facile. En tout cas, il y a manifestement moins de probabilité de perturbation, vous en conviendrez ! Un.e ermite, un moine, une religieuse est centrée totalement sur la prière et la relation au divin et pour se faire, se coupe (plus ou moins complètement) du reste de la société.

Ces derniers jours, j’ai expérimenté de me laisser pleinement de l’espace les semaines « off », c’est-à-dire en ne faisant que ce qui me fait plaisir : en marchant chaque jour en pleine nature plusieurs heures, en étant en étroite connexion avec ma guidance intérieure, en priant, en accueillant et transcendant mes émotions dans l’instant … bref entièrement centrée sur moi, chaque jour et (quasiment) chaque heure, comme une religieuse (la comparaison s’arrête là !)

[Si là tu te dis : « ça va tranquille, elle a de la chance de pouvoir faire ça, elle » et d’autres joyeusetés, je t’arrête tout de suite, c’est un véritable challenge personnel, social et financier pour moi aussi ! Rien que d’écrire ces lignes et de penser les publier, beaucoup d’émotions remontent … mais revenons à nos moutons…]

Je passe donc une semaine centrée sur moi et sur mes pratiques spirituelles. Et puis je retrouve ma fille pour une semaine en mode maman. Une semaine centrée sur « nous » et sur elle en particulier : ses (nos) repas, ses petits bobos et malheurs à consoler, avoir le rôle de Maître du Temps et le faire respecter, les activités ludiques et éducatives durant les mercredis et weekends, poser le cadre de la vie en famille, organiser et savourer les moments entre amis, reposer le cadre de la vie en famille, les activités extra-scolaires, le quotidien d’une école associative, re-re-reposer le cadre de la vie en famille et re-re-re-reposer le cadre, répéter encore et encore… bref tout le quotidien des parents.

Sans parler que la charge mentale que tout cela repose essentiellement et le plus souvent sur moi (comme sur la plupart des mamans, il faut bien le dire, d’autant que je suis à l’écoute de son bien-être 100% du temps et pas qu’une semaine sur 2), mais ce serait là encore l’objet d’un autre article !

Après un mois à ce rythme, un lundi matin d’une semaine « maman » et après avoir conduit Zélie à l’école, je réalise que j’ai une sensation d’oppression et de contrainte dans le corps. Je me pose pour l’écouter et je réalise que je n’ai pas « pratiqué » du weekend ! Quasiment aucune connexion aux plans subtils, pas de libération, pas de méditation, pas de balade en nature et quasiment aucun « nettoyage » énergétique.

Au lieu de me fustiger, j’ai regardé l’expérience et (enfin) VU ce que la pratique spirituelle m’apporte. Et en regardant cela comme une expérience, sans me culpabiliser de ne pas avoir été à ce que j’aurais aimé être, j’ai vraiment vu tout le potentiel de transformation.

Et j’ai musclé ma foi.

Encore.

OK j’ai plus de difficultés à rester centrée et alignée lorsque je suis avec ma fille. Oui c’est un état de fait.

Jusqu’à maintenant.

Jusqu’à ce que j’en prenne conscience. Parce que ce qui est VU n’est plus à VOIR, je peux maintenant CHOISIR une autre manière d’être maman. Trébucher et rechoisir, jusqu’à ce que cela devienne une habitude, un état de fait sans réfléchir

En chemin vers l’éveil …

Avec cette prise de conscience j’ai eu l’occasion de revoir aussi mes 15 dernières années de cheminement conscient.

Il y a 15 ans, c’est le changement climatique, l’impact écologique et plus précisément sur la santé humaine (la mienne en particulier) qui m’a permis un éveil de ma conscience. Ne trouvant pas de réponse pour moi, je me suis formée à la naturopathie. Et c’est en expérimentant plusieurs courant que je redécouvre ma spiritualité et surtout mes dons médiumniques (je vous la fait courte, ce n’est pas le sujet ici ! Pour en savoir un peu plus, allez lire ma bio ici)

Ces premières années, j’ai recherché une baguette magique. Être médium me donnait une particularité qui à la foi me rendait fière et me faisait peur. Je n’ai absolument rien dit autour de moi et je n’ai rien changé dans mes pratiques. J’avais mes temps dits spirituels et mes temps quotidiens « de la vraie vie ».

Seuls mes actes de citoyenne ont changé : j’ai petit à petit opté pour une consommation plus raisonnable, acheté plus local, plus écologiques … et puis je travaillais « dans le bio ».

Jusqu’à mon burn out en 2012.

A partir de là je plaque tout et je me consacre réellement à la spiritualité. J’essaie de développer mes dons, de rendre service, d’être utile. Je tente quelques consultations sur dons libres ou pas, ce que j’ai plus ou moins bien vécu.

Je suis à la recherche de pratiques et de sensations extra-ordinaires parce que je n’envisage pas que la spiritualité soit « simple ». J’ai besoin de Wouhaou, parce que sans ça, je n’ai pas le droit de me dire dans le cercle « sélect » de ceux qui ont des « dons ». Vous savez, cette sorte d’élite spirituelle.

Je suis totalement déconnectée de mon corps. Je m’évade sur les plans subtils qui sont tellement plus confortables et moins violents pour moi. Et puis il y a tellement de monde à sauver …

Jusqu’à ce qu’en 2014, je devienne maman.

Pour ne rien vous cacher, ce n’étais pas du tout prévu à mon plan « parfait » de contrôlante ! Malgré toutes mes antennes, je ne l’avais pas vu venir : et pourtant quel cadeau !

Clairement c’est mon corps qui me rappelle à l’ordre.

Le chemin initiatique de la maternité (de la parentalité)

Après le choc de découvrir que mon petit monde « parfait » volait en éclat avec cette grossesse, une joie profonde m’envahit. Certes mes pratiques spirituelles étaient encore très mentales et à leur balbutiement mais j’avais visiblement permis à mon âme de créer une autre réalité que celle prévue par ma tête.

Et cela me remplissait de joie. Une Joie que je ne connaissais pas et qui n’était pas « logique ». Vu les circonstances, j’aurais dû paniquer. Mais non. J’allais devenir maman et c’est tout ce qui comptait dans l’instant.

Mon monde s’est quasi instantanément tourné vers ce petit Être en devenir.

 

Garde à l’esprit que tu es la personne la plus importante de ta Vie

Pourquoi est ce que je vous parle de cela ici ? Parce que comme je le disais plus haut, la pratique, l’état d’Être, en mode ermite ou monacale est, sous l’angle de la pratique et de la reliance au divin, beaucoup plus évidente à atteindre. Toute la vie de la vie monastique par exemple (quelques soit la religion) est centrée sur la pratique spirituelle, sur les rites et tout ce qui peut amener à élargir le champ de conscience.

Alors quand vous devenez responsable d’un petit Être qui dépend (au moins au début) totalement de vous pour tous ses besoins primaires physiques et émotionnels, c’est comme si vous aviez un corps pour deux, un cœur pour deux. En tout cas c’est comme cela que je l’ai vécu jusqu’à présent.

J’ai tellement à cœur de lui apporter tout l’amour, les bonnes pratiques de santé, les codes sociaux mais aussi de ne pas lui léguer tous les fardeaux familiaux …

Tellement que parfois tout est centré sur elle et je m’oublie. Elle est ma plus belle réalisation à ce jour et j’aimerais qu’elle le reste !

Tu la connais, toi aussi, cette pression ?

Une telle charge mentale et émotionnelle qu’on en oublie que nous sommes les personnes les plus importantes de notre vie. Qu’en nous offrant le masque à oxygène en premier, on peut oxygéner les autres ensuite, nos enfants en premier lieu.

Je dois rechoisir chaque semaine, chaque instant, de me replacer au centre tellement ce n’est pas naturel pour moi. Tellement je suis programmée pour me sacrifier pour mes enfants… alors que je sais comme j’en ai souffert en tant qu’enfant justement.

Ces êtres ne nous veulent pas à leur service, ils nous veulent à notre plein potentiel. C’est pour ce plein potentiel qu’ils nous ont choisi. Et je vois que Zélie me le rappelle souvent par ces moments de contractions. Je vois aussi à quel point la vie est fluide entre nous lorsque je suis alignée et que je me suis oxygénée en premier. C’est bien la plus grande compréhension que m’aura apportée la garde alternée !

Ma fille a besoin que je lui montre comment être souveraine. Que je lui montre, pas que je lui dise comment faire. Et la seule façon de le faire est de l’incarner et de faire respecter cette souveraineté.

En me sollicitant si fréquemment elle me demande de retrouver mon centre. Et pour retrouver mon centre et y rester alignée j’ai besoin de pratiquer mes rituels, mes mantras, mes prières, propres à la voie initiatique que j’ai choisie. Et finalement peu importe la voie suivie, du moment qu’on se relie à son Essence.

En nous bousculant, en nous questionnant et en nous faisant réagir, nos enfants exigent notre plein potentiel. Et c’est réellement une voie initiatique en soit !

Muscler ma pratique, pour muscler
ma Foi

Ces quelques semaines à observer mon état intérieur entre les semaines seules, facilitant ma pratique et les semaines avec Zélie, où la vie quotidienne me défocalise si facilement, j’ai pu constater la force d’attraction qu’ont les événements et les gens que j’aime sur mon centre. Mais alors qu’il y a quelques temps encore, j’aurais pesté contre moi-même de me laisser encore si facilement désaxer (voir pesté contre untel ou telle situation), aujourd’hui je choisi de regarder mes progrès (et je vous prend à témoin)

Je choisi de voir que la pratique spirituelle intensive me renforce. Que ma foi enrichie de semaines en semaines m’ancre. Que cet ancrage me fait relever la tête et me déployer. Alors oui, il y a encore beaucoup de semaines où je me désaxe, mais non ce n’est pas la faute de… C’est une occasion de voir mes progrès. Comme l’ombre met la lumière en valeur.

Et quelle légèreté de me voir m’observer sous cet angle ! Quelle sérénité cela m’apporte ! C’est tellement bon et tellement vibrant que j’avais envie de vous le partager au cas où … et bien en fait peu importe car je prends conscience en écrivant ces lignes que je les matérialise pour ancrer en moi ces apprentissages et ces certitudes. Pour apaiser mon mental. Lui dire que tout va bien qu’on est sur le bon chemin. Pour pouvoir les relire à l’occasion et au besoin.

Et c’est encore une belle prise de conscience du chemin parcouru où petit à petit je me détache du besoin d’être utile pour aller vers « Je Suis et c’est suffisant ». Parce que finalement il n’y a que cela à expérimenter dans ce grand théâtre de la Vie.

Merci à toi qui liera ces lignes et qui les fera vibrer. Merci pour tes partages que j’aurais plaisir à lire.

Avec tout mon Amour

Emilie pour Emilie

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